M Victor Hugo, ayant été élu à l’Académie française à la place laissée vacante par la mort de M. Népomucène Lemercier, y est venu prendre séance le jeudi 3 juin 1841, et a prononcé le discours suivant : Messieurs, Au commencement de ce siècle, la France était pour les nations un magnifique spectacle. Un homme la remplissait Laube est moins claire, Victor Hugo Publié le 7 décembre 2009 par tpe1. Pb: Quelles sont les différences d'approche de l'automne entre Chateaubriand et Hugo? L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l'azur. Biographiede l'auteur : Victor Hugo (26 février 1802-22 mai 1885) est un poète, dramaturge et prosateur romantique français. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle. Victor Hugo occupe une place marquante dans l cash. InvitéInvitéSujet Victor HUGO 1802-1885 L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur Dim 30 Oct - 2234 L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur; Le soir brumeux ternit les astres de l' longs jours sont passés; les mois charmants finissent. Hélas! voici déjà les arbres qui jaunissent!Comme le temps s'en va d'un pas précipité!Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,Ont à peine eu le temps de voir les feuilles qui vit comme moi les fenêtres ouvertes, L'automne est triste avec sa bise et son brouillard, Et l'été qui s'enfuit est un ami qui dit cette voix qui dans notre âme pleure, Adieu, ciel bleu! beau ciel qu'un souffle tiède effleure! Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois, Promenades, ravins pleins de lointaines voix,Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,Adieu, rayonnements! aubes! chansons! rosées!Puis tout bas on ajoute ô jours bénis et doux! Hélas! vous reviendrez! me retrouverez-vous? Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front. Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime. Ceux qui marchent pensifs, épris d’un […] Plus Bof C'était OK Quels sont ces bruits sourds ? Ecoutez vers l’onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu’un son plus clair Parfois l’interrompe… Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme […] Plus Ô ville, tu feras agenouiller l’histoire. Saigner est ta beauté, mourir est ta victoire. Mais non, tu ne meurs pas. Ton sang coule, mais ceux Qui voyaient César rire en tes bras paresseux, S’étonnent […] Plus L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l’azur. Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent. Hélas ! voici déjà les […] Plus Dans un grand jardin en cinq actes, Conforme aux préceptes du goût, Où les branches étaient exactes, Où les fleurs se tenaient debout, Quelques clématites sauvages Poussaient, pauvres bourgeons pensifs, Parmi les nobles esclavages Des […] Plus Cent mille hommes, criblés d’obus et de mitraille, Cent mille hommes, couchés sur un champ de bataille, Tombés pour leur pays par leur mort agrandi, Comme on tombe à Fleurus, comme on tombe à Lodi, […] Plus C'était OK Bof En hiver la terre pleure ; Le soleil froid, pâle et doux, Vient tard, et part de bonne heure, Ennuyé du rendezvous. Leurs idylles sont moroses. Soleil ! aimons ! Essayons. O terre, où donc […] Plus Que savonsnous ? qui donc connaît le fond des choses ? Le couchant rayonnait dans les nuages roses ; C’était la fin d’un jour d’orage, et l’occident Changeait l’ondée en flamme en son brasier ardent […] Plus Tout rayonne, tout luit, tout aime, tout est doux ; Les oiseaux semblent d’air et de lumière fous ; L’âme dans l’infini croit voir un grand sourire. À quoi bon exiler, rois ? à quoi […] Plus Bof C'était OK Murs, ville, Et port, Asile De mort, Mer grise Où brise La brise, Tout dort. Dans la plaine Naît un bruit. C’est l’haleine De la nuit. Elle brame Comme une âme Qu’une flamme Toujours suit […] Plus Bof C'était OK Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants. Notre mère disait jouez, mais je défends Qu’on marche dans les fleurs et qu’on monte aux échelles. Abel était l’aîné, j’étais le plus petit. Nous mangions […] Plus Une tempête Approchait, et je vis, en relevant la tête, Un grand nuage obscur posé sur l’horizon ; Aucun tonnerre encor ne grondait ; le gazon Frissonnait près de moi ; les branches tremblaient toutes, […] Plus Pb Quelles sont les différences d'approche de l'automne entre Chateaubriand et Hugo? L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l'azur. Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent. Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent ! Comme le temps s'en va d'un pas précipité ! Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été, Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes. Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes, L'automne est triste avec sa bise et son brouillard, Et l'été qui s'enfuit est un ami qui dit cette voix qui dans notre âme pleure, Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiède effleure ! Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois, Promenades, ravins pleins de lointaines voix, Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées, Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées ! Puis tout bas on ajoute ô jours bénis et doux ! Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ? La différence entre ce poème et l'extrait étudié auparavant de Chateaubriand, c'est que Chateaubriand se plait dans la tristesse dont l'automne est le symbole, alors qu'Hugo la redoute. Il traduit sa tristesse par l'énumération des aspects négatifs liés à l'automne en orange, lignes 1 et 2, et par l'expression du regret "hélas!" "déjà" "l'été qui s'enfuit est un ami qui part". De plus l'anaphore en "adieu" traduit bien le désespoir à l'idée de ne plus revoir les beaux jours. Chez Chateaubriand au contraire, on trouve une acceptation des cycles de vie naturels "le retour de la saison". Dans ce poème, on voit aussi qu'Hugo, comme tous les poètes romantiques, a peur du lendemain à cause de son manque de repères. Cette peur, ce manque de confiance en l'avenir se retrouve notamment dans l'interrogation finale "vous reviendrez! me retrouverez-vous?" article écrit par Angélique Tardivel

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